


La migration dans la nature humaine

Les êtres humains sont “mobiles” et par nature la Terre n'a pas de “propriétaires”. “Migrer” signifie simplement passer d'un espace à un autre, parcourir une distance, souvent avec l'intention de demeurer assez longtemps dans l'endroit de destination en y emmenant l'essentiel pour y rester.
La migration, le “mouvement”, est source d'évolution. Toutes les civilisations et sociétés qui, au cours de l’histoire, se sont repliées sur elles-mêmes ont subi un déclin démographique et culturel.
La migration est à l'origine des différences culturelles et ethniques au sein du genre humain. Cela peut être prouvé même biologiquement grâce à l'étude de l'ADN mitochondrial et du chromosome Y (Cf. [#10]) : les hommes se sont déplacés pendant plus de deux millions d’années en allant coloniser des terres lointaines et en créant des groupes aux génomes légèrement différents et aux coutumes très diverses.
Un ou des voyages sont au fondement même de la plupart des religions :
et la douleur, trouve les voies pour les éviter et prêche sa doctrine ;À ces récits religieux s’ajoutent nombre d’épopées mythiques : les histoires d’Ulysse, de Gilgamesh, le roman du Graal, etc. Beaucoup de philosophies et de religions essaient d’expliquer le devenir universel par des migrations ou des métaphores migratoires : l'éternelle migration des âmes selon la croyance en la métempsycose, l’exil et le retour de certains dieux pour expliquer les saisons, l’existence présumée d’une “inclinaison” universelle qui imprimerait le mouvement à toute particule, la théorie du Big-Bang et la fuite des astres d’un point de départ initial, etc.








